Ou l'art de vivre caché sur le World Wide Web
27 février 2009
22 février 2009
Comme si le corps trouvait Grâce
Conjurer l'inextinguible solitude d'une âme au sein de son enveloppe.
Exploration soigneuse de ta peau. Etre animal cérébral, devenir cannibale. Accélération des battements de cœur. Œuvrer à huiler la mécanique. Perturber le temps immobile. Long murmure de tes soupirs à mon oreille.
Les replis de la chair
21 février 2009
18 février 2009
Et l'échec montra le bout de son nez...

... qu'il avait ravissant.
C'est bien une femme dont il s'agit. Une autre. Patiemment cherchée et invitée par moi à nous rejoindre à mon domicile. A rejoindre nos ébats. A offrir à cet homme à la valise les joies de deux corps féminins disponibles.
L'affliction de les voir se tenir la main. De les voir s'embrasser. Et cette étrange excitation mélangée à la peine.
Le corps d'une femme, doux et rond. Les seins qui réagissent en soupir aux caresses. La langue qui s'attarde partout. Joie nouvelle.
Et finalement je m'éloigne. Je quitte la scène et leur laisse le premier rôle. J'écoute et imagine leur désir et leur plaisir. C'est cruellement excitant et douloureux. Je rejoins le lit en capitulant, pour offrir la jouissance à celle qui est désormais notre funeste invitée.
Car finalement, les pleurs, les reproches, le lit non partagé.
Quelques jours plus tard, la rupture envisagée.
Cruel, définitivement cruel, ce cadeau.
L'urgence me dicte de célébrer. Il faut célébrer. Je ne veux pas d'une tristesse sans joie. Je danse sur 20 versions différentes de Besame Mucho. Se quitter "amoureux", pourquoi pas ?
Como si fuera esta noche la ultima vez.
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